Le premier avril, ça ne s’invente pas, des gens masqués et cagoulés, manifestement pro-palestiniens, font irruption durant le cours de géographie de Fabrice Balanche, Maître de conférences dans la discipline et spécialiste du Moyen-Orient. Ils hurlent des injures et slogans tels que : «racistes, sionistes, c’est vous les terroristes», et accusent le professeur d’être «complice du génocide palestinien.». L’attaque est violente, le professeur est obligé de s’enfuir. Le tout est filmé et envoyé sur les réseaux sociaux. Il fut un temps, où les pires canailles étudiantes auraient, ce jour là, collé un poisson d’avril sur le dos dudit professeur. O tempora o mores. En 2018, des hommes cagoulés avaient fait irruption dans un amphi pour y déloger des grévistes, un peu l’inverse en quelque sorte. A l’époque les deux professeurs ont été suspendus immédiatement, placés en garde à vue, les tribunaux les ont condamnés dont un révoqué avecun an de prison. Le doyen également a été condamné. Dans cette nouvelle affaire, où le professeur a été molesté, les assaillants sont des étudiants militants d’ultragauche du groupe « Autonomes Lyon 2 », auto-revendiqué « anti-colon anti-France ». Isabelle von Bueltzingsloewen, Présidente de l’Université Lumière Lyon II, après avoir condamné avec une formule d’usage, les violences des étudiants, nous montre son vrai visage en insinuant qu’il l’avait bien cherché ! en disant «Pas étonnée que Balanche soit visé !» en raison notamment de ses « positionnements sur Gaza » et qualifie les propos tenus par Fabrice Balanche de « paroles affligeantes, complotistes et délétères pour l’université ». Sans toutefois détaillé la nature des dits « positionnements », ni desdites paroles. En fait les étudiants en voulait au professeur de s’être opposé à une soirée de rupture de jeune au sein de l’université lors du Ramadan… Tiens, tiens. Nous y voilà. Le frérisme à encore frappé. scandalisés par cette histoire, une cinquantaine d’universitaires et de personnalités politiques demandent la démission de la présidente de l’université. Le texte a été rédigé à l’initiative du professeur agrégé de lettres modernes, Xavier-Laurent Salvador et signé par l’ex-ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. « Dans ce contexte, la mise en cause de Fabrice Balanche apparaît comme une manœuvre stratégique. Loin d’être spontanée, elle s’inscrit dans une logique de propagande souvent relayée en France par des milieux islamo-gauchistes », écrivent les signataires de la tribune, et d’ajouter : « »La présidente de l’université, Madame Isabelle von Bueltzingsloewen, au lieu de soutenir l’un de ses enseignants agressé dans l’exercice de ses fonctions, a choisi de remettre en question sa légitimité scientifique en contestant publiquement sa liberté académique », déplorent encore les auteurs du texte. Et de conclure : « Il faut tirer toutes les conséquences de cette crise : la présidente de l’Université Lyon-II ne peut pas rester en fonction après un tel reniement des principes fondamentaux de la République universitaire. Nous demandons sa démission. »On espère que la justice sera aussi sévère avec ces étudiants extrémistes qu’elle l’avait été avec les professeurs en 2018 à Montpellier. On peut rêver. Nos universités sont gangrénées par l’entrisme idéologique et les dérives islamo-gauchistes. Le sujet est tellement alarmant qu’en février 2021, la ministre en charge de l’enseignement supérieur dénonçant un phénomène qui « gangrène la société dans son ensemble » a présenté une proposition de résolution à l’Assemblée Nationale, tendant à la création d’une commission d’enquête relative à l’entrisme idéologique et aux dérives islamo-gauchistes dans l’enseignement supérieur. Quand on regarde la tête ravie d’Isabelle von Bueltzingsloewen (pardon pour la prononciation), on n’ose imaginer ce qui se cache dedans. Même avec le meilleur éclairage…