L’un des derniers fleurons de l’armurerie français, Verney-Carron, fondé en 1820, sous Louis XVIII (un vrai roi), à Saint-Etienne, est en liquidation, faute de l’aide de Macron (le faux roi). Les militaires et les chasseurs connaissent bien cet enseigne, le plus ancien fabricant d’armes en France. L’entreprise est labellisée Entreprise du patrimoine vivant. Verney-Carron fournissait les sous-ensembles du fameux «FAMAS», le dernier fusil d’assaut français et fabriquait le fameux ‹Flash Ball».L’entreprise a besoin des marchés publics, en particulier ceux de l’armée pour se développer. Seulement voilà, Europe oblige, le nouveau fusil d’assaut français sera… allemand ! si on racontait ça à nos poilus, ils sortiraient de leurs tombes pour en corriger plus d’un. A raison. Et tout cela alors même que l’entreprise a développé un nouveau fusil d’assaut et un fusil de précision, en reprenant la mythique appellation du fusil Lebel. Avec un prêt de quelques millions (4,5 exactement) l’entreprise s’en sortait. Refus incompréhensible du ministère de l’Économie et des Finances de lui accorder ce prêt via le Fonds pour le développement économique et social, octroyé par l’État à des entreprises pour accompagner leur re
structuration financière et commerciale. En revanche, claquer 2 milliards pour Zelensky en pures pertes, est d’une facilité déconcertante. À l’heure où le Macron annonce que « des financements communs massifs seront décidés pour acheter et produire sur le sol européen des munitions, des chars, des armes et des équipements », comment comprendre que l’État abandonne un fleuron de notre industrie d’armement, garant de la souveraineté militaire de la France ? Les belges seraient intéressés par la reprise. Bravo pour eux. Honte à nous.