Dominique Voynet est connue pour son opposition farouche à l’énergie nucléaire, une position qu’elle n’a jamais reniée, et donc on la nomme au Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN). Cette décision, est perçue comme un affront par ceux qui défendent la filière nucléaire, pilier de la souveraineté énergétique française. À 66 ans, la députée écologiste du Doubs, revenue à l’Assemblée en juillet 2024 (après son bref passage catastrophique au poste de directrice de l’Agence régionale de santé de Mayotte), incarne une idéologie antinucléaire incompatible avec les missions d’un comité censé garantir objectivité et transparence sur un secteur stratégique. D’ailleurs en 2022, elle se justifiait au Figaro : « J’étais convaincue que les surgénérateurs ne constituaient en rien une solution technique d’avenir, parce qu’ils coûtaient beaucoup trop cher et qu’ils engendraient des risques. ». Si ce n’est pas du dogmatisme… Déjà en 2003, alors ministre de l’Energie (!), elle racontait comment elle a tout fait – avec l’aide de son homologue britannique – pour saborder l’avenir du nucléaire français. Tout sourire, elle témoigne : « Je suis rentrée à Paris très contente que le nucléaire ne pouvait pas faire partie des technologies retenues au titre des mécanismes du développement propre. » Un acte que certains observateurs qualifient de trahison, en particulier Géraldine Woessner, co-auteur du livre Les Illusionnistes, qui démontre la promotion intense de Dominique Voynet pour le gaz, énergie polluante et fossile – contrairement au nucléaire. C’est toujours cette politique du en même temps qui énerve, un pas en avant deux pas en arrière. à quand Gabriel Attal à la politique familiale ou Mathilde Panot à la tête de la Licra ?