Selon le prestigieux «The Times», un téléphone est volé toutes les huit minutes rien qu’à Londres. On sait pourtant qu’aucune prénurie ne guette les sujets de sa gracieuse majesté dans ce domaine. Les magasins de «mobiles» s’y portent à merveille et parfaitement achalandés. Mais voilà, il s’agirait d’un véritable marché international de la revente, qui ne passerait pas par la case achat. La destination finale de ce lucratif business serait Alger, d’après une enquête de la police Londonienne, via le marché de Belfort qui serait une sorte de plaque tournante européenne du téléphone d’occasion «tombé du camion». Le trafic suit une chaîne bien organisée : des passeurs appelés Caba les transportent discrètement à Alger, où ils sont soit débloqués par des hackers pour être revendus au prix du marché (honnête, celui-là), soit démantelés pour leurs pièces, et tout ça c’est cadeau ! Bref, les Cabas, remplissent leurs caddies de cadeaux portables. Vous voyez, les algériens n’en veulent pas qu’à la France et aux écrivains. Gageons malheureusement, que Paris n’est pas épargné par ce fléau. Je suis resté aphone…